lundi, 09 décembre 2013
Eduquer la solidarité
Au-delà d'aider son enfant à faire face à des images choquantes montrant d'autres enfants dans des situations critiques, il s'agit de lui permettre de mieux comprendre le monde qui l'entoure et, à terme, d'exercer une solidarité comprise et réfléchie. Avant d'aller avec lui, autant que possible, à la recherche des « pourquoi », il faut lui permettre de découvrir les « comment ». Comment un enfant naît ailleurs dans un contexte difficile, comment il va à l'école, comment il fait pour survivre, comment il travaille…
Sans dramatiser – ce qui laisserait l'enfant à nouveau dans un sentiment d'inquiétude ou d'impuissance – il faut au contraire pouvoir faire naître chez lui le désir. Le désir de découvrir d'autres vies, d'autres cultures… Le désir d'apprendre à vivre ensemble. En lui donnant notamment des raisons d'espérer. Et elles sont nombreuses.
Quelques exemples :
• le taux de vaccination a fortement augmenté et celle-ci sauve la vie de 2,5 millions d'enfants chaque année ;
• les filles ont aujourd'hui accès à l'éducation presque autant que les garçons ;
• 100 000 « enfants-soldats » ont été démobilisés depuis les années 90 (enfants-soldats : enfants enrôlés dans les forces ou groupes armés).
C'est là tout l'enjeu de l'éducation à la solidarité, qu'elle soit portée par les parents ou par l'école. Celle-ci doit permettre aux enfants de dépasser leurs émotions, en leur offrant la possibilité, s'ils le souhaitent, d'entrer dans une démarche plus constructive et solidaire. Votre enfant peut ainsi décider de le faire en sensibilisant son entourage, ses amis, en mobilisant sa classe ou son école en faveur d'une cause… Les possibilités sont nombreuses et les initiatives seront riches de sens si l'enfant a bien compris les réels besoins des enfants pour lesquels il a décidé d'agir.
Chaque année, le 20 novembre célèbre la Journée internationale des droits de l'enfant. Une occasion de rappeler que tous les enfants du monde ont les mêmes droits, quels que soient leur origine, leur sexe ou leur religion. Pour l'Unicef, c'est aussi l'opportunité de souligner que l'un des droits fondamentaux des enfants est la participation : le droit de faire entendre leur voix, le droit de contribuer, eux aussi, à construire un monde plus juste, digne des enfants.
10:43 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)
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